L’environnement
La centrale hydroélectrique de Valromey dans son environnemment
Une production prévisible
Une centrale hydroélectrique ne produit pas à pleine puissance en permanence :
• la production dépend du débit prélevé dans le lit de la rivière
• l’ouvrage doit laisser un débit réservé à la rivière non prélevé
• le débit dépend de la météo et de la saison : en été le débit est naturellement moins important qu’en hiver (précipitations, fonte des neiges).
La connaissance des variations et les mesures du débit permettent de prévoir quelques heures à l’avance la production d’électricité de la centrale.
La centrale de Valromey
La centrale de Valromey alternera les périodes de fonctionnement à pleine puissance, à puissance partielle voire un arrêt complet lorsque les conditions ne seront pas propices (sécheresse, crues).

De l’hydroélectricité pour le réseau local
La centrale hydroélectrique Hydro Valromey contribuera à atteindre les objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 en France :
- Elle renforcera l’indépendance energétique française grâce à une énergie locale
- Elle évitera l’émission de 210 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère.
Le raccordement électrique
Depuis le local électrique, l’électricité pourra rejoindre le réseau ENEDIS local.

3 GWh
C’est la quantité d’énergie potentielle que pourra produire la centrale chaque année.

625 foyers
La centrale de Valromey produira l’équivalent de la consommation de 625 foyers.

210T de CO2 évitées
La centrale de Valromey évitera l’émission de plus de 210 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère.
Les enjeux environnementaux

Des études hydrogéologiques et environnementales indépendantes sont en cours pour évaluer l’impact du projet hydroélectrique sur l’environnement. Celles-ci permettront de déterminer :
- L’état actuel des cours d’eau du Séran et du Flon
- Les enjeux sur les poissons (enjeux piscicoles)
- La présence d’espèces sensibles (faune et flore)
- Le débit minimal pour préserver la cascade de Cerveyrieu
Le Séran à Valromey-sur-Séran et la cascade de Cerveyrieu
Protéger la rivière : le débit réservé
Le débit réservé est la partie de l’eau qui n’est pas déviée et dont l’énergie n’est pas récupérée.
En France, la loi impose de réserver au minimum 10% du débit moyen. Ce débit doit protéger et garantir la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent les cours d’eau. Suivant les sites, des études biologiques sont réalisées dans le but de vérifier si ce débit minimal est suffisant pour permettre le maintien des espèces présentes. Il peut donc être supérieur à 10% du débit moyen.

Protéger les poissons

Les enjeux piscicoles concernent la reproduction et le cycle de vie des poissons, y compris l’élevage.
Les poissons sauvages doivent toujours pouvoir circuler le long de la rivière :
– Des grilles sont conçues pour empêcher les poissons de se retrouver dans la centrale
– Des dispositifs sont prévus pour que les poissons puissent effectuer la dévalaison (descente) de la rivière.
En savoir plus
La réglementation
En tant qu’activité réglementée et contrôlée, une centrale hydroélectrique doit faire l’objet d’une procédure d’autorisation délivrée par le Préfet.
Les installations hydroélectriques sont soumises à la loi du 16 octobre 1919 relative à l’utilisation de l’énergie hydraulique. Elles sont également soumises à la législation sur l’eau, codifiée dans le code de l’environnement.
Ensuite, une fois le projet autorisé par le préfet et mis en service, il sera soumis à des contrôles par les services de l’Etat et notamment :
• La mesure de niveau (du débit réservé), contrôlée par la police de l’eau.